Terrorisme: vaste opération anti-djihadiste à la frontière ivoiro-burkinabé
L’opération anti-djihadiste s’est concentrée sur le fleuve Comoé, qui traverse les deux pays. En effet, cette opération, présentée comme une première par les chefs d’Etat-major des deux pays, avait pour but de « déloger les djihadistes » du nord de la Côte d’Ivoire. De sources concordantes, des résultats probants et tangibles ont été enregistrés, suite à l’opération, même si aucun bilan officiel n’a été communiqué.
Depuis le début du mois, les armées de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont lancé une vaste opération anti-djihadiste dans la partie septentrionale du pays de Félix Houphouët-Boigny.
On évoque notamment la saisie de matériel militaire, dont des armes. Alors que l’Afrique de l’ouest et les pays du sahel font face à la menace terroriste, les deux Etats ont jugé bon de coordonner leurs forces. « Les deux armées se sont rassemblées. Il n’y a plus de possibilité de s’échapper. C’est cela qui nous a permis d’avoir des résultats tangibles. Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin. C’est une première, mais je peux vous assurer que ce ne sera pas la dernière« , a affirmé, à la presse, le chef d’Etat-major burkinabé, le général Moïse Miningou, à l’issue d’une rencontre, vendredi, avec son homologue ivoirien.
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Cette coopération doit pouvoir continuer pour espérer anéantir la force de nuisance des groupes armés, qui gagnent de plus en plus du terrain dans la région. L’opération, qui a commencé au début du mois de mai, s’est déroulée au nord-est de Ferkessedougou, près de Sangopari, un petit village connu, car l’ancien chef de la rébellion ivoirienne, Guillaume Soro, y a des attaches familiales. Contrairement au Burkina Faso, la Côte d’Ivoire n’est souvent pas la cible d’attaques terroristes.
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