« Je les attends à bras ouverts, On est une famille », Laeticia Hallyday sort de son silence et surprend
Alors que la bataille judiciaire autour de l’héritage de Johnny Hallyday fait rage depuis plusieurs mois, sa veuve Laeticia s’exprime pour la première fois dans un entretien à paraître jeudi dans Le Point alors qu’il ya plusieurs semaines qu’elle se murait dans le silence. Laeticia Hallyday a choisi de raconter ce qu’elle ressent, alors que l’héritage de Johnny Hallyday est contesté par ses enfants, David Hallyday et Laura Smet.
Une bataille judiciaire dont le premier épisode s’achèvera vendredi avec la décision du tribunal de Nanterre sur le gel des biens immobiliers et des droits artistiques de Johnny Hallyday, ainsi que sur le droit de regard sur son ultime album, réclamé par les deux aînés du chanteur. Le règlement sur le fond de sa succession interviendra bien plus tard.
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VOICI QUELQUES EXTRAITS
A propos de Laura et David : « J’ai beaucoup d’empathie pour la souffrance de David et Laura. Elle est bien réelle. Ils ont souffert du manque de leur père. Leur enfance a été compliquée. En même temps, moi, cela ne m’appartient pas. C’était avant que je rencontre mon mari et je ne suis pas responsable de tout cela. J’ai même beaucoup œuvré pour les rassembler. »
« Je les attends à bras ouverts. On est une famille, je serai un jour prête à pardonner mais il faut se fixer une limite. On me vole mon deuil, on me roue de coups »
A propos de la bataille médiatique : « On est une famille, je serai un jour prête à pardonner (…) mais on me roue de coups »
Sur la maladie de Johnny : « David a attendu six mois pour venir voir son père malade et Laura, quatre ». Johnny était, selon elle, lassé de voir défiler les gens, les proches qui venaient lui rendre visite. « Des gens qu’il n’avait pas l’habitude de voir au quotidien, dont Nathalie Baye, Sylvie Vartan, David et Laura. Surtout Sylvie Vartan, car ils étaient fâchés depuis six ans », lâche-t-elle.
A propos du testament : « Mon mari, ce n’était pas quelqu’un qu’on pouvait manipuler, à qui on pouvait dicter des choses… » Johnny Hallyday « estimait qu’il avait fait des donations de son vivant et que ça protégerait David et Laura ». « Jamais je n’aurais pu imaginer ce qui se passe aujourd’hui ».
A propos de l’album posthume : « Chacun sait désormais que Johnny a, de son vivant, approuvé chacune des chansons. Il a autorisé leur diffusion par la maison de disques » (…) » Vous savez, c’est lui qui décidait (…) il voulait faire de la musique comme il l’aime. Cela donne un album vraiment rock, un album qui lui ressemble ».
: « On me vole mon deuil. On me roue de coups » (…) On nous assigne, mes filles et moi, en précisant bien que nos enfants sont des « enfants adoptées ». C’est d’une violence ! ».
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