Argentine: l’avortement officiellement autorisé

Le président argentin, Alberto Fernandez, a promulgué, jeudi, la loi approuvée le 30 décembre par le Parlement et rendant l’avortement légal en Argentine.

L’avortement est désormais légal en Argentine. Alberto Fernandez a promulgué, jeudi, la loi approuvée le 30 décembre par le Parlement et rendant l’avortement légal en Argentine, tandis que le Chili voisin, débat actuellement sur sa dépénalisation.

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Son application entrera en vigueur, huit jours après la publication de la loi, vendredi, au Journal officiel. L’Argentine, 45 millions d’habitants, est donc devenue le plus grand pays d’Amérique latine à autoriser, sans conditions, l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse.

« C’est un grand pas vers l’égalité des droits, donnant aux femmes la possibilité de décider. C’est l’aboutissement d’une lutte pour toutes celles qui se sont battues pendant tant d’années pour que l’avortement ne soit plus un crime qui force à entrer dans la clandestinité et à s’exposer aux risques que cela comporte », a déclaré Alberto Fernandez.

Jusque-là, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) n’était autorisée qu’à Cuba, en Uruguay, au Guyana, dans la ville de Mexico et l’Etat mexicain d’Oaxaca. En Argentine, terre natale du Pape François, l’avortement n’était permis qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère, en vertu d’une loi datant de 1921.