Bénin – Présidentielle 2021: FCBE dénonce un culte de la personnalité autour de Patrice Talon

A travers une sortie médiatique tenue ce mercredi 02 septembre, le parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) s’est prononcé sur l’animation de la vie politique. Le parti déplore la recrudescence des manifestations politiques appelant le Chef de l’Etat et d’autres personnalités à se présenter à l’élection présidentielle de 2021.

L’allure que prend l’animation de la vie politique à quelques mois de la présidentielle n’enchante pas le parti FCBE. Cette formation politique observe « une création anarchique de mouvements politiques appelant de manière ostentatoire et ce, sur toute l’étendue du territoire national, le Chef de l’Etat et d’autres personnalités à se porter candidat à la présidentielle de 2021 ».

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Malgré le rappel à l’ordre de l’autorité, certains mouvements et associations de diverses natures continuent à polluer malheureusement l’atmosphère politique.

Communiqué final

Pour le Bureau Exécutif National du parti FCBE, les auteurs de ces actes sont dans le culte de la personnalité. Pire, ils violent le Code électoral et la constitution en vigueur en République du Bénin. « Tous ces actes tendant à cultiver et à entretenir le culte de personnalité sont non seulement contraires à l’esprit de la réforme du système partisan prônée par le Chef de l’Etat mais aussi, violent le code électoral et la constitution en vigueur en République du Bénin », lit-on dans le communiqué final.

Le parti FCBE en harmonie avec le président Patrice Talon

Cette réaction du parti FCBE rejoint le communiqué de la Présidence de la République qui a rappelé les mouvements politiques à l’ordre. Comme le parti FCBE, la Présidence avait dénoncé un culte de la personnalité contraire à la vision du Chef de l’Etat. « La présidence de la République tient à rappeler aux uns et aux autres que ces pratiques ne sont conformes ni à la vision du Chef de l’Etat, ni à son combat contre le culte de la personnalité dans notre pays », avait écrit Pascal Irénée Koupaki.