Bénin – Gouvernance sous Talon: Ganiou Soglo décrypte et propose
Depuis les dernières élections législatives, Ganiou Soglo, le fils de l’ancien président béninois, Nicéphore Soglo, se montre de plus en plus actif sur l’actualité nationale. A travers des tribunes adressées à ses abonnés et au peuple béninois, il donne sa lecture de l’actualité nationale.
- Dans une nouvelle tribune sur sa page Facebook, l’ancien ministre, Ganiou Soglo, s’est à nouveau penché sur l’actualité nationale et s’est intéressé au mode de gouvernance du régime de la rupture, qu’il qualifie de régime autocratique.
- Les moyens d’exclusion de l’opposition
- Le Bénin est désormais dans un régime autocratique
- La gestion de la crise pandémique à Covid-19
- Un véritable dialogue est à envisager
Dans une nouvelle tribune sur sa page Facebook, l’ancien ministre, Ganiou Soglo, s’est à nouveau penché sur l’actualité nationale et s’est intéressé au mode de gouvernance du régime de la rupture, qu’il qualifie de régime autocratique.
Cette fois-ci, c’est la gouvernance sous le président Patrice Talon, qui fait l’objet de son analyse. Pour l’ancien ministre des sports, en science politique, un régime autoritaire se reconnait à sa mainmise sur toutes les institutions de la république: l’exécutif, le législatif et le judiciaire. « L’opposition est repoussée au rang de faire-valoir. Il explique qu’il peut y avoir des élections mais celles-ci ne sont qu’à l’avantage du régime en place.« , indique-t-il.
Selon lui, c’est le mode de gouvernance qu’expérimente, depuis 2016, l’actuel locataire du palais de la Marina, un régime autocratique. « Si formellement, les élections sont libres et encadrées légalement, le pouvoir n’hésite pas à intervenir pour mettre de côté, voire éliminer des opposants par des moyens peu démocratiques« , fait-il savoir.
Les moyens d’exclusion de l’opposition
A en croire le ministre Ganiou Soglo, dans un régime autocratique, on peut constater la présence de mécanismes, empêchant les opposants de se présenter, tels que la nécessité de recueillir des voix de parrainage de la part des députés et élus municipaux. « Lesquels sont généralement fidèles au pouvoir en place« , précise-t-il.
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