Tension Iran-USA: le tacle sévère de Francois Hollande à Donald Trump
Contrairement à l’actuel président de la France Emmanuel Macron et ses alliés qui ont réitéré leur entière solidarité au président américain Donald Trump , l’ancien président français François Hollande a pris ses distances avec ses derniers. L’ex-chef d’Etat est foncièrement contre la décision de Donald Trump ayant conduit à l’assassinant du général irakien Qassem Soleimani dans un raid le vendredi dernier en Irak. « La décision qu’a prise Donald Trump est plus que malencontreuse, elle est grave et à un moment il faut le dire, on ne peut pas être dans la solidarité à l’égard de ce qui vient de se produire, qui est une escalade extrêmement dangereuse », a critiqué l’ancien président.
Les langues se délient encore sur l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani commandité par le président américain Donald Trump. Au micro de France Culture ce mardi 7 janvier 2020, l’ancien président français François Hollande a soutenu que Donald Trump a mis le monde en danger » avec sa décision « plus que malencontreuse » d’éliminer le général iranien Qassem Soleimani dans un raid américain.
Au micro de France Culture, François Hollande est revenu sur le rôle que doit jouer la France dans une telle situation de tension: « Le rôle de la France, c’est aussi à un moment de dire les responsabilités. Celle de l’Iran, elle est là, elle est lourde, mais aussi de dire aux États-Unis qu’on ne commet pas des actes de cette nature sans en mesurer les conséquences », a-t-il déclaré.
Si on ne le dit pas suffisamment, poursuit-il, on ne pourra pas faire avancer la cause qui est la nôtre, c’est-à-dire d’une Europe qui a des valeurs, qui a des principes, et d’une France qui sait à un moment s’opposer à ce type de dérives. « Bien sûr que l’Iran a commis des actes tout à fait dangereux, crée une tension dans la région », a reconnu l’ancien président, mais « ce n’est pas parce que nous considérons que l’Iran commet des actes graves dans la région qu’il faut se mettre à ce niveau et utiliser des moyens comparables », conclut François Hollande.
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