Nigéria: 5 ans de prison pour les prédateurs sexuels en milieu scolaire ?

Le Sénat du Nigéria a repris ce mercredi 9 octobre, le projet de loi sur le harcèlement sexuel, parrainé par le sénateur Ovie Omo-Agege (APC, Delta Central) et adopté par le 8e Sénat. Ce projet de loi prévoit une peine d’emprisonnement allant de 5 ans pour les coupables.

« 5 ans d’emprisonnement et cinq millions de naira d’amende pour les conférenciers reconnus coupables de harcèlement sexuel d’étudiants masculins ou féminins », tel est le point qui frappe à l’œil dans ce projet de loi qui est sur la table des discussions au Sénat. Auparavant rejeté lors de sa première présentation au 8e Assemblée nationale pour faute d’approbation du président, ce projet de loi a été retouché et présenté à nouveau au Sénat.

Selon Legit.tv, le projet de loi stipule spécifiquement qu’un éducateur sera «coupable de harcèlement sexuel contre un élève » s’il: a des rapports sexuels avec un élève de moins de 18 ans; a des relations sexuelles avec un étudiant ou demande à un étudiant ou à un futur étudiant d’avoir des relations sexuelles comme condition préalable pour étudier dans un établissement, ou pour que l’on puisse obtenir une note de passage ou un honneur et des bourses.

Pour rappel, les législateurs opposés à l’adoption de ce projet de loi soutiennent que le projet de loi ne devrait pas viser que les professeurs d’université, mais devrait concerner quiconque commet l’acte.