Bénin: la position des forces de la résistance sur la loi d’amnistie

L’ancien président Nicéphore Soglo entouré des forces de la résistance a donné un point de presse ce jeudi 31 octobre. En ce qui concerne la loi d’amnistie, il a fait connaître la position de la troupe qu’il conduit.

Les forces de la résistance pensent que la loi d’amnistie n’était pas nécessaire pour libérer les prisonniers politiques ou permettre le retour au bercail des exilés politiques. Une décision présidentielle aurait suffit, insiste le président Nicéphore Soglo, pour évacuer cette question. Mais, la loi d’amnistie, comme c’est la seule issue envisagée par les délégués au dialogue que l’opposition ne reconnaît d’ailleurs pas, doit suivre certaines logiques. En effet, pour les forces de la résistance, cette loi ne doit pas prendre en compte tous ceux qui sont impliqués dans les violences électorales.

Spécifiquement, pour rendre justice aux âmes tombées sous les balles, la loi d’amnistie devrait, exige l’opposition, en exclure les auteurs, commanditaires et complices des tueries de Cadjèhoun, Savè, Tchaourou et régions. Pour les forces de la résistance, les responsabilités doivent être situées dans ce qu’elles appellent « la barbarie au lendemain des élections législatives ».

Aux dernières nouvelles, la loi a été adoptée sans prendre en compte les observations de l’opposition plurielle.