Guy Mitokpè: « Il n’y a pas encore d’invitation pour le dialogue national »

Le Président Patrice Talon a invité certains partis politiques dans le cadre du dialogue politique annoncé. Le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannai a annoncé son absence à cette rencontre prévue pour ce lundi 15 juillet 2019. Selon l’ex-député Guy Mitokpè, cette rencontre est loin d’être le début d’un dialogue franc, une réconciliation nationale.

Le parti Restaurer l’Espoir (RE) ne se sent pas concerné par l’invitation adressée aux partis de l’opposition. Malgré qu’il est dans la liste des formations invitées, le parti de Candide Azannai estime qu’il s’agit d’un marché de dupe et décline l’offre. D’ailleurs pour Guy Mitokpè, « Il n’y a pas encore d’invitation pour le dialogue national ».

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Selon l’ancien député, cette invitation qui ne concerne que les partis n’ayant pas eu leurs certificats de conformité signifie parfaitement qu’il ne s’agit pas d’une rencontre pour un dialogue national. « A partir de ce moment le jeu est clair , il ne s’agit nullement de l’ouverture d’un dialogue politique national. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de signifier aux dites formations politiques, comment elles pourront « négocier  » l’obtention de l’arme du crime, qui a permis leur exclusion du théâtre électoral qui a eu lieu le 28 avril 2019″, a-t-il signifié.

Les exigences du parti RE pour l’ouverture d’un vrai dialogue national

Pour l’ouverture d’un vrai dialogue politique national, l’ex-député évoque le préalable qu’il faut d’abord satisfait. Ce préalable est composé de quatre exigences à savoir :

– La réhabilitation de la mémoire des victimes

– Le rétablissement de la démocratie

– La restitution du pouvoir législatif confisqué

– La mise en place d’une commission Justice et Vérité pour sanctionner les tueurs et leurs commanditaires et pour rétablir l’image pionnière du modèle démocratique béninois.