Bénin: les conditions de réussite d’un échange direct et franc selon Géraldo Gomez

La main tendue du chef de l’Etat pour un dialogue direct franc et constructive nécessite bien des conditions pour sa réussite. Ces conditions, le secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques du parti union sociale libérale (Usl), Géraldo Gomez semble bien les connaitre.

Après sa main tendue pour un dialogue constructif, le chef de l’Etat, le président Patrice Talon serait-il en difficulté pour convoquer la classe politique? C’est la question que se pose le secrétaire général adjoint du parti Usl face au silence qui a suivi la promesse du président de la République. Pour ce jeune opposant au régime du président Patrice Talon, un jeu trouble se joue par les « faucons » du régime pour choisir ceux qui doivent être à cet échange alors que dans ce message, le chef de l’Etat a bien prononcé « toute la classe politique« .

Ainsi, Géraldo Gomez estime que ce dialogue doit être inclusif, c’est-à-dire travailler à faire participer « toute » la classe politique. C’est selon lui, l’une des conditions pour la réussite de cet échange.

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Par ailleurs, précise-t-il, le chef de l’Etat a évoqué des terminologies comme échanges directs, francs et constructifs. Pour lui, un échange est un dialogue et dans le contexte actuel, il ne peut intervenir que parce que toute la classe politique invitée, a fait le constat de l’impossibilité de sortir de la crise par un juridisme absurde. Aussi, selon lui, « le dialogue doit être l’occasion de fonder de nouvelles normes au-delà du cadre juridique existant pour permettre la sortie de crise. »

Les implications d’un dialogue direct franc et constructif selon Géraldo Gomez

Dans une publication postée sur son profil Facebook, Géraldo Gomez expose à l’initiateur des échanges directs francs et constructifs les implications de sa promesse. Pour que l’échange soit franc, indique-t-il, la condition selon lui est l’instauration de nouvelles normes partagées de tous. Et pour y arriver,  « il va falloir, pour chaque partie, quitter sa zone de confort pour s’ouvrir au dialogue. »

L’autre condition selon l’homme politique, est que seul le bien commun doit présider et non plus les luttes partisanes. « Le pouvoir exécutif accuse les opposants. Ces derniers n’ont plus confiance en ce pouvoir encore moins en son chef. Ne pas l’admettre est une preuve qu’on ne veut pas de ce dialogue. Il faut un facilitateur impartial capable de donner à ce dialogue les trois caractéristiques préconisées par le Président de la République : direct, franc et constructif. » conclut-il.