Bénin: les condoléances du gouvernement transmises à la famille du guide béninois tué

Le ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport, Oswald Homeky s’est rendu le jeudi 9 mai 2019 au domicile du guide béninois tué par des supposés terroristes dans le parc de pendjari pour présenter les condoléances du gouvernement à la famille de disparu.

Les condoléances du gouvernement ont été transmises par le ministre Oswald Homeky à la famille du feu Fiacre Gbédji, précédemment guide au parc de la pendjari le jeudi dernier. Selon le recoupement des informations, une série d’actions est en cours pour rendre un hommage mérité au feu Fiacre Gbédji. Le ministre  s’est également rendu à la préfecture de l’Atacora pour une séance de travail avec la famille professionnelle de Feu Fiacre Gbédji composée des membres de l’Union des Guides et Transporteurs des Touristes de la Pendjari (UGTP) dont il était le secrétaire général.

Retour sur les faits

Deux touristes français Laurent Lassimouillas et Patrick Pique ont été enlevés le 1er mai 2019 alors qu’ils faisaient un safari dans le parc de la pendjari. Leur guide béninois, Fiacre Gbédji avait été retrouvé mort et leur voiture calcinée. Neuf jours plus tard, les deux français ont été libérés grâce à une opération militaire conduite par les forces françaises, au nord du Burkina Faso. Au cours de cette intervention : « deux militaires ont trouvé la mort au combat, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales ». Deux autres otages ont également été libérés lors de la même opération à savoir une américaine et une sud-coréenne. Du côté des assaillants, on dénombre quatre tués selon les médias étrangers.

 

3 comments

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Sekarou.

Est ce que le gouvernement béninois a présenté ses condoléances aux parents des béninois tués le 1 et le 2 mai.

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SAS

C’est vrai que le ridicule ne tue pas, si non on serait déjà débarrassé de ce gouvernement antisocial et antipathique.
Regardez le temps qui s’est écoulé depuis la mort de Fiacre Gbédji. Les soldats français morts pour la libération des otages sont pleurés et célébrés dans l’hexagone ou le nom du malheureux guide des otages est accessoirement sur les lèvres.
On a l’impressIon que c’est parce que des hommages pleuvent à l’international que nos officiels se sentent enfin forcé d’agir.
Mieux vaut tard que jamais. Mais malgré tout le respect dû à la mémoire de Fiacre Gbédji, nous devons saisir cette occasion pour rappeler Patrice Talon et son gouvernement à l’ordre sur les cas d’enfants du Bénin tombés du fait des tirs à balles réelles de l’Armée Présidentielle et de la Police Présidentielle secrètement unifiées contre la République.
Ne pas en parler, ne pas compatir aux douleurs des familles éplorées et aux souffrances des blessés serait un aveu de culpabilité et de préméditation du carnage de Cadjehoun

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Noé

Hommage mérité