Ghana: le président Nana Akufo-Addo échappe à un crash, presque mortel, du jet présidentiel

Le président Ghanéen, Nana Addo Dankwah Akufo-Addo, et la délégation qui s’est déplacée avec lui aux États-Unis ont échappé à ce qui aurait pu être un accident mortel avec le jet présidentiel à Washington.

Selon certaines informations, l’incident est survenu à la suite d’une panne de moteur du jet présidentiel. Les rapports ont expliqué que l’un des moteurs de l’appareil s’est éteint 30 minutes après le décollage.

L’avion a du effectué des cercles au-dessus de la capitale américaine pendant un certain temps pour faire baisser sa réserve de carburant, avant d’effectuer un atterrissage assisté.

Le président était aux États-Unis pour la 73ème Assemblée générale des Nations Unies. Le 26 septembre 2018, le président Akufo-Addo s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies.

« Le président de la République est de retour de son voyage aux Nations Unies. », a déclaré  Kojo Oppong Nkrumah, ministre de l’Information, lors d’une conférence de presse. Il a ajouté que le président et son entourage étaient finalement revenus au Ghana à bord d’un vol commercial de la compagnie South African Airways.

« Je peux vous confirmer que oui, il y avait un incident avec le jet présidentiel », a-t-il  ajouté.

 « Après environ 20 minutes de vol entre Washington et Accra, l’avion a rencontré un de ses moteurs. Et le pilote a informé les passagers, y compris le président en conséquence. Une décision a été prise d’atterrir l’aéronef à l’aéroport de Washington, mais il leur a fallu environ une heure de vol pour se débarrasser d’une partie du carburant qui se trouvait à bord. »

« Par la suite, le vol a atterri en toute sécurité à l’aéroport de Dallas à Washington et le président et sa délégation sont montés sur un vol commercial, un vol de South African Airways et sont arrivés à Accra à 8h00 ce matin. Le voyage a été un succès », a-t-il ajouté.

Lorsqu’on lui a demandé si le gouvernement avait l’intention d’acheter un nouvel avion présidentiel après le quasi-accident, le ministre désigné de l’information a répondu non.

Il faut noter que ce n’est pas pour la première fois que le jet présidentiel subi de tels incidents, nous rapporte le site ghanéen Pulse. En mars de cette année, le jet présidentiel a pris feu en tentant de décoller de l’aéroport international de Kotoka.
Le 5 décembre 2014, alors qu’il se rendait aux célébrations de la 30e Journée nationale des fermiers dans la région de l’Ouest, le jet présidentiel transportant l’ancien président Mahama avait également eu une faute technique qui a retardé l’arrivée du président.