Zimbabwe: Emmerson Mnangagwa enregistre déjà des défections dans sa nouvelle équipe
Le nouveau ministre zimbabwéen de l’enseignement supérieur, Lazaraus Dokora a démissionné de son poste un jour après avoir été reconduit dans ses fonctions. Il a été remplacé par son adjoint, Paul Mavima. Le nouveau mandat de Dokora avait provoqué un tollé de la part des Zimbabwéens sur les médias sociaux et les émissions de radio qui l’avaient critiqué pour ses piètres performances et pour avoir sapé le système éducatif du pays.
Mnangagwa a fait d’autres changements au cabinet que son secrétaire en chef, Misheck Sibanda, a appelé «des ajustements pour assurer le respect de la Constitution et des considérations de genre, de démographie et de besoins spéciaux».
Selon la constitution zimbabwéenne, les ministres et leurs adjoints doivent être membres du parlement, à l’exception de cinq qui peuvent être choisis pour leurs compétences professionnelles. Mnangagwa avait désigné comme ministres sept personnes, dont le major-général Sibusiso Moyo en tant que ministre des Affaires étrangères et le maréchal Perrine Shiri au portefeuille sensible des terres, qui ne sont pas des parlementaires.
D’autres nominations
Il a également nommé Petronella Kagonye, député de la ZANU-PF, au portefeuille du travail et de la protection sociale, en remplacement du professeur d’université Clever Nyathi, nommé conseiller spécial au bureau du président pour la paix et la réconciliation nationale.
Chris Mutsvanga, chef de la puissante association des anciens combattants, a également été nommé conseiller spécial du président.
Le cabinet de Mnangagwa a été assermenté vendredi dernier après que M. Mugabe, âgé de 93 ans, ait démissionné à la suite d’un coup d’état militaire. Les analystes et les Zimbabwéens lui ont reproché n’avoir pas été plus large dans la formation du gouvernement, ce qui marquerait une rupture avec l’ère Mugabe.
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