Elections américaines: que se passera-t-il en cas d’égalité entre Donald Trump et Joe Biden?
Aux Etats-Unis, nul ne sait, qui de Donald Trump ou de Joe Biden va remporter la présidentielle. D’autres projections arrivent même à donner les deux candidats à égalité en termes de grands électeurs, avec 269 voix chacun. Bien que rarissime, cette situation est possible, mais peu complexe.
C’est une évidence. Au regard des résultats partiels, Donald Trump et Joe Biden mènent un duel très serré et pourrait peut-être, obtenir les mêmes nombres de grands électeurs chacun: 269. Surtout que la présidentielle aux Etats-Unis s’effectue au suffrage universel indirect, par le biais de grands électeurs rassemblés en un collège électoral de 538 membres (un nombre paire), la possibilité de voir Trump et Biden à part d’égalité, n’est donc pas exclue. Mais que va-t-il se passer dans ce cas de figure?
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Selon Europe1.fr, en vertu du 12ème amendement de la sacro-sainte Constitution des Etats-Unis, la Chambre des représentants serait chargée d’élire le président des Etats-Unis; et le Sénat, le vice-président, selon une procédure appelée « contingent election » (en anglais dans le texte). Si les Démocrates devraient rester majoritaires dans la première, les Républicains devraient garder le contrôle du second. Selon le New York Post, chaque délégation d’État disposerait d’un seul vote et le premier des candidats à avoir la majorité, qui est de vingt-six voix (26 voix), deviendrait alors le président des États-Unis pour les quatre années à venir.
Trump Favorable
En cas d’égalité avec Joe Biden, Donald Trump serait probablement favorable. En effet, cette situation inverse les forces politiques. Même si les Démocrates détiennent la majorité à la Chambre des représentants, car ils sont implantés dans les Etats les plus peuplés, les Républicains occupent le plus grand nombre d’Etats au total. « Si ce scénario devait arriver, les Républicains seraient donc probablement avantagés », poursuit Alexander Burns, journaliste politique au New York Times.
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Dans l’histoire des États-Unis, ce cas de figure n’est survenu qu’une fois: en 1800, au moment de la quatrième élection de la toute jeune nation. Thomas Jefferson était alors sorti vainqueur (non sans mal) de l’élection, transférée à la Chambre des représentants.
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