Côte d’Ivoire – désobéissance civile: «Il n’a jamais été question de prendre des machettes»
Le président du parti Liberté et Démocratie pour la république (LIDER), Mamadou Koulibaly, apporte des précisions au premier ministre de Côte d’Ivoire en expliquant ce que la désobéissance civile veut dire pour lui.
Alors que le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko indiquait lors d’un meeting qu’en appelant à la désobéissance civile, les opposants à Alassane Ouattara » incitent à la rébellion, et souvent, c’est des biens publics achetés chèrement qu’ils détruisent », le Professeur Koulibaly sort enfin de son mutisme et répond à Bakayoko. « Beaucoup de gens pensent, surtout au RHDP, que la désobéissance civile signifie prendre des machettes et aller brûler, aller casser, empêcher les gens de travailler. Je les entends dire : « Ils disent qu’il y a désobéissance civile, mais il y a des embouteillages à Abidjan », a déclaré Koulibaly.
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« Il n’a jamais été dit que l’opposition allait prendre des machettes, l’essence et puis brûler les boutiques des gens (…) empêcher que les gens aillent au travail. Non, ça, ce n’est pas de la désobéissance civile », explique-t-il. « La désobéissance civile, c’est lorsque des candidats sortent des commissions électorales locales (…) c’est lorsque dans la commission centrale, des candidats recalés comme des candidats inscrits sur la liste des candidats sélectionnés par Ouattara disent à leurs représentants de sortir de la Commission électorale indépendante (CEI). Ce n’est pas notre style de prendre des fusils, de prendre des machettes et puis de hurler », a soutenu Mamadou Koulibaly.
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