Bénin – Polémique sur le parrainage: la FOPA pour la préservation de la paix

La Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (Fopa) est préoccupée du débat autour du système de parrainage. Pour la préservation de la paix, elle appelle à la suppression de ce verrou pour la présidentielle de 2021.

A quelques mois de la présidentielle de 2021, la polémique sur le principe de parrainage flambe et suscite de l’inquiétude chez bon nombre de citoyens. C’est le cas de Monsieur Dakè Gilbert Djokess, président de la Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (Fopa), une structure panafricaine qui s’investit dans la prévention des conflits et la préservation de la paix.

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Joignant sa voix aux multitudes qui appellent à l’ouverture du scrutin de 2021, Dakè Gilbert Djokess invite les différents acteurs à tenir compte des différentes propositions mises sur la table pour que l’élection présidentielle de 2021 ne soit pas à l’image des législatives de 2019.

Il préconise, pour la préservation de la paix, l’équilibre du jeu par la suppression du parrainage, afin que tous les citoyens capables, motivés et remplissant un minimum de critères à déposer leur candidature, puissent le faire.

« Nous souhaitons la levée du verrou sur le parrainage car si l’actuel Président de la République désirait de briguer le second mandat, il n’aura forcément pas besoin de cela pour être réélu. Pour l’intérêt supérieur de la nation, nous appelons à la promptitude des députes et au besoin des présidents d’institutions pour la cause et ceci afin d’esquiver les événements à l’image de ceux enregistrés en 2019« , affirme-t-il, selon des propos recueillis par Dynamisme infos

Selon lui, la maturité atteinte par la démocratie béninoise n’a point besoin des actes d’exclusion d’obédiences politiques pour les compétitions électorales.

Il reste convaincu que les députés qui ont légiféré, s’ils se décident à porter des amendements dans le sens de la prise en compte des critiques, afin de préserver la paix et la cohésion nationale, sauront trouver le mécanisme approprié.

3 comments

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Azanhouan

D’accord mais il faut que l’opposition aussi cesse de suivre les incongruités de Azannai et ne plus opter pour la politique de la chaise vide

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DJENONTIN André Jonas

La gestion des particularités ou la prise en compte de faux privilèges n’est point démocratique car remettant en cause les normes sociales fondées sur l’égalité quelques soient la race, la communauté d’appartenance et le genre. Elle ne contribue pas non plus au raffermissement de la notion et des principes d’une nation.

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Sagam mobile

Ce que dieu veut la femme veut