Emmanuel Macron: sa « colère noire » contre son ancienne ministre Agnès Buzyn

Le 28 juin 2020, les Français votent pour le second tour des élections municipales. Seulement, les relations semblent maintenant se déliter entre Emmanuel Macron et son ancienne ministre de la Santé. En cause, Emmanuel Macron a pris ses distances d’Agnès Buzyn, qui a longtemps compter sur son soutien.

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Agnès Buzyn et Emmanuel Macron, au palais de l'Elysée, en septembre 2019. Stephane Lemouton /Pool/SIPA
Agnès Buzyn et Emmanuel Macron, au palais de l'Elysée, en septembre 2019. Stephane Lemouton /Pool/SIPA
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Le président français, Emmanuel Macron, est « dans une colère noire » contre Agnès Buzyn qu’il « ne ménage plus », à près d’un mois du second tour des élections municipales.

Un macroniste, cité par Le Monde, prend sa défense et estime qu’elle a « mené campagne d’une bonne manière et obtenu un score pas déshonorant ». Arrivée en troisième position au premier tour du scrutin, Agnès Buzyn garde le silence, même si elle avait annoncé ne pouvoir être « que médecin » dans les semaines qui viennent.

Une relation dégradée par la pandémie du coronavirus

Dans une interview, accordée au Monde, le 17 mars 2020, Agnès Buzyn assurait avoir alerté de l’ampleur de la crise sanitaire à venir. Son intervention a mis le président Macron dans une colère noire. « Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine : le 20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies étranges. J’ai alerté le directeur général de la santé. Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein », confiait-elle.

Selon Le Monde, « Emmanuel Macron lui-même ne ménage plus vraiment sa ministre ». Ce que semble reconnaître le président français. « On a sans doute fait une erreur dans la stratégie annoncée, il y a deux ans« . Le média indique que la loi, défendue alors par Agnès Buzyn, « ne portait pas assez de sens », son ampleur n’était « pas du tout suffisante ». D’après l’Elysée, les plans d’urgence lancés par Agnès Buzyn à l’automne 2019 étaient « sous-dimensionnés ».

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