Bénin – Communales 2020: les récriminations de Gabriel Ajavon sur le processus

Plusieurs jours après l’ouverture du dépôt des candidatures, le Parti politique la Flamme renouvelée (PFR) de Gabriel Laurex Ajavon ne sait toujours pas fixé sur sa participation ou non aux élections communales du dimanche 17 mai 2020. Il exige le respect des règles du jeu avant de prendre sa décision. 

Le parti politique la Flamme renouvelée (PFR) conditionne sa participation aux élections communales du dimanche 17 mai 2020 à la résolution de certaines situations qui déséquilibrent les règles du jeu. C’est à la faveur d’une sortie médiatique organisée à Kouhounou à Cotonou par Gilbert Eda Tolodji, président du Parti politique la Flamme renouvelée (PFR), et Gabriel Laurex Ajavon, président d’honneur du parti. L’objectif de cette sortie médiatique est d’exiger le rééquilibrage des règles auxquelles seront soumises les partis en lice pour le compte de ces prochaines élections Communales. « On ne peut être sur un terrain de football et on va exiger d’une équipe de porter des crampons et à l’autre de jouer pieds nus. C’est pourquoi nous exigeons que les partis politiques soient logés à la même enseigne.« , a martelé le président d’honneur Laurex Adjavon. La preuve, poursuit-il, c’est que jusqu’à présent, on n’a pas encore fixé un plafond pour la campagne. Cela veut dire qu’il y aura des gens qui auront des difficultés à financer leur campagne. « Ce n’est pas équitable… » laisse-t-il entendre.

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Le président d’honneur du Parti Flamme Renouvelée a également attaqué l’article 184 du code électoral qui dispose que : «Seules les listes ayant au moins 10% des suffrages valablement exprimés au plan national sont éligibles à l’attribution des sièges« . Pour lui, cette disposition est inconcevable. Pour attester de l’incongruité de cette démarche, il précise que la décentralisation exige qu’on règle les problèmes là où ils se posent, c’est-à-dire au niveau local, régional ou fédéral et non ailleurs. C’est la règle de subsidiarité, indique-t-il. En somme, les responsables du PFR n’entendent pas participer à cette compétition électorale tant que les conditions pour y prendre part ne sont pas les mêmes pour tous. Ils exigent également que tous les partis de l’opposition bénéficient sans exception du financement de l’Etat.