Rosine Soglo à Guy Mitokpè: « …petit, je suis très fière de vous »
La doyenne d’âge de l’assemblée nationale, l’honorable Rosine Vieyra Soglo, après un temps d’absence a renoué avec le débat parlementaire. Sur le code électoral actuellement en débat, l’élue du parti de la renaissance du Bénin n’a pas donné un avis personnel suite à la déclaration de l’He Guy Mitokpè qui aurait exprimé sa position sur la question.
Face à l’unanimisme qui caractérise le débat politique au sein de la septième législature, la doyenne d’âge de l’assemblée nationale fragilisée par le poids de l’âge semble trouver en l’honorable Guy Mitokpè une relève de qualité qui pourrait tonner et donner un autre son de cloche.
En tout cas, c’est l’impression que la présidente fondatrice du parti de la Renaissance du Bénin a donné ce vendredi 31 Août 2018 lors des débats en plénière sur le code électorale qui fait couler beaucoup d’encre et de salives depuis un moment donné dans le pays.
Connu pour son tempérament chaud et sa position souvent tranchée sur des questions sensibles, « la maman nationale » n’a pas apporté en tant que tel d’amendement à la proposition de loi en débat. Elle s’est contentée de valider les déclarations faites par son collègue Guy Mitokpè.
A en croire Rosine Soglo, le collègue en question a déjà tout dit et il n’y a plus rien à ajouter. Posture inhabituelle chez la première dame, la maman de tous les « renaissants », contrainte d’aménager ses émotions pour des raisons de santé.
« …J’ai écouté tout à l’heure mon collègue Guy Mitokpè à l’Assemblée Nationale. Je n’ai pas un mot de plus à rajouter à tout ce qu’il a dit. Bravo « petit », permettez-moi de vous appeler petit parce que vous pouvez être mon fils. Bravo, vous avez tout dit. » a t-elle affirmé face aux réquisitoires faits par son collègue.
Plus qu’une adhésion aux déclarations de l’honorable Guy Mitokpè, la présidente fondatrice du parti des « Houézèhouè » est en admiration pour son collègue, membre de la minorité parlementaire et secrétaire général du parti « Restaurer l’Espoir » du ministre candide Azannaî.
« Je suis très fière de vous, je n’ai plus rien à ajouter. vous avez tout dit, je suis très fière de vous », a-t-elle conclu par rapport à sa position sur le débat autour du code électoral.
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